L'ex-ministre de l'Économie, Christine Lagarde, est arrivée, ce matin, à la Cour de justice de la République (CJR). Elle doit défendre sa décision de recourir, en 2007, à un arbitrage privé et coûteux pour régler le contentieux sur la vente d'Adidas. Dans cette affaire, un tribunal arbitral a octroyé 285 millions d'euros à Bernard Tapie (400 millions avec les intérêts). Son audition pourrait se poursuivre jusqu'à vendredi. Elle risque une mise en examen pour "complicité de faux et de détournement de fonds publics".<br />Pour Fabrice Lhomme, journaliste au quotidien "Le Monde", tout laisse à penser que Christine Lagarde n'a pas pu agir seule. Il déclare sur i>TELE : "on sait qu'elle a confié à ses proches que dans cette affaire, elle était outrée car elle a le sentiment de n'avoir été qu'un instrument". Il rappelle que tout s'est joué à l'Élysée.
