Face à l'absence d'observateurs et d'ONG en Syrie, les forces en présence s'accusent mutuellement d'avoir recours à des armes chimiques. Samedi, la télévision d'Etat syrienne a fait état de plusieurs cas d?asphyxie parmi les soldats et montré des stocks appartenant aux rebelles. <br />Quatre jours après l'attaque supposée au gaz sarin dans la banlieue de Damas, les enquêteurs de l?ONU pourtant sur place, n'ont toujours pas eu accès à la zone. Les équipes de MSF, en contact avec le personnel médical des hôpitaux, font état d'environ 3.600 patients présentant des symptômes neurotoxiques, dont 355 d?entre eux sont morts
