Recitazione di Mabrouka Ben Brahim<br /><br />Immagini video: Giusy Pizzimento<br />Musica: comme porté par le vent Mise di Stefano Ottomano<br />Regia e montaggio video: Nunzio Buono<br /><br />Dans le désert de nos jours<br />nous nous sommes coupés les paroles <br />en nous cachant dans<br />les instants de mémoire<br /><br />vivre<br />a écrit de nouveaux pas sur les étapes d'hier <br />et nous nous sommes inventés les différents aux avenirs <br />en volant pour survivre <br />l'amour à l'amour<br /><br />et c'est ainsi<br />que les couchers du soleil avaient autres cieux<br />autres yeux <br />avec lesquels regarder la mer<br /><br />des blessures<br />des jours expirés <br />le silence<br />me rend toutes ses voix et je me trouve seulement <br />à l'arrêt du soir <br />à me rappeler <br />les secrets de la vie <br /><br />et à remettre les feuilles<br />détachées des branches<br />dans les bonnes couleurs <br />dans les bonnes pensées <br /><br />Dans nos déserts <br />ne coule plus cette veine de la rivière <br />où j'étais l'autre rive à te lécher les flancs<br />et toi perle parmi les perles de mes cailloux<br /><br />parce que<br />là où je suis maintenant<br />il est temps des mots et l'exil<br />qui me découvre à écrire<br />a mes mains <br /><br />et le sable entre mes mains<br />a le vent