Transcription perso. Pour la partition, me contacter par mail : pascal.mencarelli@gmail.com <br /> <br />La marée, je l'ai dans le cœur <br />Qui me remonte comme un signe <br />Je meurs de ma petite sœur, <br />de mon enfance et de mon cygne <br />Un bateau, ça dépend comment <br />On l'arrime au port de justesse <br />Il pleure de mon firmament <br />Des années lumières et j'en laisse <br />Je suis le fantôme jersey <br />Celui qui vient les soirs de frime <br />Te lancer la brume en baiser <br />Et te ramasser dans ses rimes <br />Comme le trémail de juillet <br />Où luisait le loup solitaire <br />Celui que je voyais briller <br />Aux doigts de sable de la terre <br /> <br />Rappelle-toi ce chien de mer <br />Que nous libérions sur parole <br />Et qui gueule dans le désert <br />Des goémons de nécropole <br />Je suis sûr que la vie est là <br />Avec ses poumons de flanelle <br />Quand il pleure de ces temps là <br />Le froid tout gris qui nous appelle <br />Je me souviens des soirs là-bas <br />Et des sprints gagnés sur l'écume <br />Cette bave des chevaux ras <br />Au raz des rocs qui se consument <br />Ö l'ange des plaisirs perdus <br />Ö rumeurs d'une autre habitude <br />Mes désirs dès lors ne sont plus <br />Qu'un chagrin de ma solitude <br /> <br />Et le diable des soirs conquis <br />Avec ses pâleurs de rescousse <br />Et le squale des paradis <br />Dans le milieu mouillé de mousse <br />Reviens fille verte des fjords <br />Reviens violon des violonades <br />Dans le port fanfarent les cors <br />Pour le retour des camarades <br />Ô parfum rare des salants <br />Dans le poivre feu des gerçures <br />Quand j'allais, géométrisant, <br />Mon âme au creux de ta blessure <br />Dans le désordre de ton cul <br />Poissé dans des draps d'aube fine <br />Je voyais un vitrail de plus, <br />Et toi fille verte, mon spleen <br /> <br />Les coquillages figurant <br />Sous les sunlights cassés liquides <br />Jouent de la castagnette tans <br />Qu'on dirait l'Espagne livide <br />Dieux de granits, ayez pitié <br />De leur vocation de parure <br />Quand le couteau vient s'immiscer <br />Dans leur castagnette figure <br />Et je voyais ce qu'on pressent <br />Quand on pressent l'entrevoyure <br />Entre les persiennes du sang <br />Et que les globules figurent <br />Une mathématique bleue, <br />Sur cette mer jamais étale <br />D'où me remonte peu à peu <br />Cette mémoire des étoiles <br /> <br />Cette rumeur qui vient de là <br />Sous l'arc copain où je m'aveugle <br />Ces mains qui me font du fla-fla <br />Ces mains ruminantes qui meuglent <br />Cette rumeur me suit longtemps <br />Comme un mendiant sous l'anathème <br />Comme l'ombre qui perd son temps <br />À dessiner mon théorème <br />Et sous mon maquillage roux <br />S'en vient battre comme une porte <br />Cette rumeur qui va debout <br />Dans la rue, aux musiques mortes <br />C'est fini, la mer, c'est fini <br />Sur la plage, le sable bêle <br />Comme des moutons d'infini... <br />Quand la mer bergère m'appelle
