Depuis hier, c’est une file interrompue de visages et d’histoires personnelles qui vient lui rendre un ultime hommage.<br /><br />La dépouille du héros anti-apartheid a été installée dans la cour d’honneur de la présidence sud-africaine qui surplombe la capitale Pretoria. La même où Nelson Mandela avait été investi chef de l’Etat en 1994, le premier de la nation arc-en-ciel. <br /><br />Quelques clichés saisis au vol, quelques instants pour un dernier tête-à-tête et un merci à celui dont les traits se sont figés pour l‘éternité.<br /><br />Malgré la chaleur, ils sont venus par milliers, certains depuis l’aube pour attendre patiemment leur tour et graver en eux le message de paix et de réconciliation de Tata Madiba. <br /><br />“Ma fille était là depuis ce matin. Elle était malade. Elle était excitée mais ils ont fermé les portes”, explique ce papa avec sa petite fille.<br /><br />“Pourquoi doivent-ils nous arrêter? Madiba nous attend. Pourquoi devons nous cesser d’y aller”, s’interroge ce sud-africain.<br /><br />Ils ont encore aujourd’hui et demain pour tenter ce long chemin de l’adieu. Dimanche, Nelson Mandela sera inhumé traditionnellement à Qunu, le village de son enfance et de ses ancêtres.
