<p> une petite centaine de personnes manifestent devant la Criée à Marseille; où doit avoir lieu; à partir d'aujourd'hui; <a style="font-family: Verdana;Arial;Helvetica;sans-serif; font-size: 1em; outline-style: none; outline-width: medium; text-decoration: none; color: rgb(4; 55; 139); font-weight: bold;" href="http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-guerre-dalgerie-parlons-davenir">un colloque sur la Guerre d'Algérie</a>. A l'appel du président du Comité départemental des Anciens combattants; ils protestent contre la tenue de cet événement. "Ce colloque est une insulte à nos morts et il est inadmissible d'inviter des anciens terroristes du FLN"; disent les manifestants.</p><p><p style="margin: 1.5em 0px; font-family: Verdana;Arial;Helvetica;sans-serif; font-size: 12px; line-height: 1.5em; color: rgb(0; 0; 0);">Parmi les protestataires; on note la présence d'élus du FN et celle de Lionel Royer-Perreaut (UMP); député suppléant de Guy Teissier; maire de secteur à Marseille. "Aujourd'hui; donner la parole à des terroristes c'est de la provocation"; a-t-il commenté.<br style="font-family: Verdana;Arial;Helvetica;sans-serif; font-size: 11px;" /><br style="font-family: Verdana;Arial;Helvetica;sans-serif; font-size: 11px;" />Les manifestants chantent la Marseillaise et crient "FLN assassin". Certains tiennent des propos hostiles au maire de Marseille; lui reprochant d'avoir autorisé l'organisation dans sa ville de ce colloque. Des oeufs sont même lancés sur les gens qui entrent. La porte principale de la Criée a finalement été fermée et les intervenants et le public entrent maintenant par l'entrée des artistes. Les manifestants s'y rendent eux aussi afin de maintenir la pression.</p><p style="margin: 1.5em 0px; font-family: Verdana;Arial;Helvetica;sans-serif; font-size: 12px; line-height: 1.5em; color: rgb(0; 0; 0);">Maurice Szafran; PDG de l'hebdomadaire Marianne et organisateur du colloque; affirme que; bien qu'il ait alerté le préfet Gardère après avoir vu des communiqués sur internet appelant à la mobilisation; les services de police n'ont pas été assez mobilisés.</p></p>
