<p>En juin 2010; en pleine Coupe du monde; les Bleus refusent de rejoindre l'entraînement; restent dans leur bus et laissent leur entraîneur Raymond Domenech lire leur communiqué. Ce mouvement social sans précédent fait l'effet d'une bombe. "Caïds des cités"; "traîtres à la nation"; "enfants gâtés"... Les qualificatifs pour décrire les joueurs de l'équipe de France sont violents et souvent disproportionnés. </p>Près de dix mois après; Stéphane Beaud <a class="link" rel="nofollow" target="_blank" href="http://www.sofoot.com/le-footballeur-incarne-la-figure-du-parvenu-139170-article.html">pose son regard de sociologue sur une grève</a>; une histoire de foot devenu une "affaire nationale". Dans son ouvrage <a class="link" rel="nofollow" target="_blank" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Traitres_a_la_nation__-9782707167163.html">"Traîtres à la nation"</a> (Editions La Découverte); il démonte la "piste racialisante" : "non ce ne sont pas des noirs caïds des cités qui ont mis le couteau sous la gorge des autres joueurs. La grève a été votée à l'unanimité"; rappelle-t-il.<p> </p>
