En Turquie, le Premier ministre estime que son pays est victime d’une “tentative d’assassinat”. Recep Tayyip Erdogan fait allusion au scandale de corruption qui éclabousse le pouvoir exécutif.<br /><br />Dans une allocution ce samedi, le chef du gouvernement islamo-conservateur s’en est pris à ceux qui, selon lui, veulent déstabiliser la Turquie, parlant de “complot” perpétré par des magistrats.<br /><br />“Ils ont tenté de faire un coup d’Etat judiciaire, a-t-il dit, ils ont tenté de s’emparer de la souveraineté populaire et de remettre le pouvoir aux juges”. Mais on ne se laissera pas faire, a-t-il réitéré.<br /><br />Cette crise s’inscrit dans le cadre d’une lutte de pouvoir entre le parti gouvernemental, l’AKP, et un de ses anciens alliés, une puissante association musulmane appelée “hizmet” ayant des ramifications à l‘étranger et ayant une forte influence dans la police et la magistrature.<br /><br />Ce scandale de corruption a conduit à la démission de trois ministres. En réponse, Recep Tayyip Erdogan a limogé plusieurs policiers et magistrats.<br /><br />Certains opposants sont descendus dans les rues ces derniers jours pour réclamer la démission du gouvernement.