Une perspective dénoncée par des partisans de l’ex-chef d’Etat islamiste déchu Mohamed Morsi. Des heurts ont éclaté hier au Caire entre ces derniers et les forces de l’ordre à deux jours du référendum sur la nouvelle constitution qui renforce le poids de l’armée, dépositaire dans les faits du pouvoir actuel. <br /><br />Et c’est dans cette optique que le général Al Sissi, le véritable homme fort du pays a fait un pas de plus vers une possible candidature présidentielle si le peuple le “réclame” tout en appelant à un vote massif et positif en faveur du nouveau texte fondamental : “cette constitution est une des étapes pour l’avenir de l’Egypte. Je ne dirai pas que la constitution est de notre responsabilité, je dirai plutôt que l’Egypte est de notre responsabilité”.<br /><br />Cette consultation va se dérouler dans un climat très tendu et sur fond de dispositif sécuritaire ultra-renforcé avec pas moins de 160 000 hommes mobilisés pour empêcher d‘éventuels attentats ou représailles.