Non au commerce de l’ivoire. La France a été la première à lancer le message cette semaine. Le ministère de l’Ecologie a en effet fait détruire trois tonnes d’ivoires à proximité de la Tour Eiffel. Objectif : montrer la détermination du gouvernement français à lutter contre le traffic d’espèces menacées. La Commission européenne veut de son côté renforcer son arsenal contre le braconnage. <br /><br />“Nous ne parlons pas de touristes qui ramènent dans leur bagage <br />un morceau d’ivoire, explique Janez Potoċnik, Commissaire européen à l’Environnement, nous parlons d’un commerce illégal évalué à plusieurs milliards d’Euros, de trafic international, de criminalité organisée, de personnes qui utilisent les mêmes méthodes que pour le trafic de drogue, d’armes ou d‘êtres humains.”<br /><br />22 000 éléphants africains ont été tués en 2012, un chiffre qui a doublé en 10 ans. L’Europe reste donc une plate-forme de ce trafic illégal destiné principalement aux pays asiatiques. Pour montrer sa détermination à agir, la Commission européenne organisera une conférence sur le sujet le 10 avril prochain.