Et dans un rapport très détaillé publié lundi, les Nations Unies menacent de poursuivre devant la Cour pénale internationale, plusieurs responsables du régime de Pyongyang y compris le dictateur dirigeant Kim Jong-Un. Une perspective peu probable, car la Chine, alliée de Pyongyang, y mettrait sûrement son veto. Pékin serait même complice selon le rapport.<br /><br />“Maintenant, la communauté internationale sait, la communauté internationale saura et il n’y aura pas la possibilité d’excuser une défaillance d’action en disant : “nous ne savions pas”, affirme l’Australien Michael Kirby, le chef de la commission d’enquête.<br /><br />La Corée du Nord a rejeté “catégoriquement et dans son ensemble” ce texte qu’elle a qualifié de “produit de la politisation des droits de l’homme menée par l’Union Européenne et le Japon, en accord avec la politique hostile des Etats-Unis”.
