La journée de mercredi aura été marquée par une intense activité diplomatique à Paris autour de la situation en Ukraine. Mais aucun accord de sortie de crise n’a été trouvé.<br /><br />Les différents protagonistes, à savoir les représentants russe, américain, européens et ukrainien, se sont croisés, d’abord à l’Elysée puis au Quai d’Orsay, mais il n’y a pas eu de rencontre directe entre les diplomates russe et ukrainien. Or, c’est pourtant ce qu’espéraient les médiateurs, pour enclencher une désescalade des tensions.<br /><br />Pour autant, les négociations vont se poursuivre dans les prochains jours, comme l’a confirmé le chef de la diplomatie américaine, John Kerry. <br /><br />“Nous allons continuer les discussions pour tenter de parvenir à une normalisation de la situation, une stabilisation et une résolution de la crise, a déclaré dans la soirée le secrétaire d’Etat américain. Toutes les parties sont d’accord pour dire qu’il est important d’essayer de résoudre les problèmes grâce au dialogue”.<br /><br />Pour sa part, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrii Deshchytsia, s’est voulu optimiste. “Nous allons poursuivre les consultations, et je pense que nous allons parvenir à un résultat positif. Je vais me rendre à Bruxelles pour retrouver le Premier ministre ukrainien et envisager avec lui les prochaines étapes”.<br /><br />A la question de savoir pourquoi il n’a pas rencontré son homologue russe, Andrii Deshchytsia a eu un geste de dépit…<br />De son côté, Sergueï Lavrov, à qui on demandait s’il avait rencontré son homologue ukrainien, a répondu: “Qui c’est ? Je n’ai vu personne…”<br /><br />Suite du ballet diplomatique, ce jeudi, avec d’un côté, une rencontre prévue à Rome entre le Russe Sergueï Lavrov et l’Américain John Kerry.<br />Autre rendez-vous, cette fois à Bruxelles, un sommet européen extraordinaire consacré à la crise ukrainienne.
