Jeudi à Athènes, les demandeurs d’emploi étaient dans les rues par centaines pour réclamer du travail et alors que plusieurs économistes prédisent que l’amélioration de la situation de l’emploi sera très lente. <br /><br />Malgré une légère baisse en fin d’année dernière, la Grèce affiche toujours le taux de chômage le pus élevé de la zone euro. <br /><br />“Alors qu’au centre d’Athènes les syndicats protestent contre les chiffres calamiteux du chômage en Grèce, affirme Symela Touchtidou, notre correspondante permanente en Grèce, l’institut grec de la statistique a communiqué pour décembre 2013 une baisse du taux de chômage de 0,1%. Ne crions pas victoire affirment cependant les analystes, qui rappellent que ce type de baisse s‘était produit à deux reprises l’an dernier”.<br /><br />En passant de 27,6 en novembre à 27,5% en décembre 2013, le taux de chômage a certes baissé en Grèce mais sur environ 4 ans, il a été multiplié par 2,5. <br /><br />Le gouvernement de coalition dirigé par Antonis Samaras table sur un léger recul du chômage qui devrait passer selon sa dernière prévision à 24,5% grâce au retour d’une timide croissance de 0,6% du PIB grec. <br /><br />Les régions grecques les plus touchées par le fléau du chômage sont l’Epire et la Macédoine-Thrace dans le nord du pays avec un taux respectif de 30,4% et de 28%. <br /><br />Le chômage des femmes grecques est toujours élevé à 31,6% contre 24,5% pour les hommes.
