Cela fait bientôt 10 jours qu’on est sans nouvelle du vol MH370 disparu avec 239 personnes à bord. Et ce lundi, les autorités malaisiennes ont reconnu ne pas avoir vraiment d‘éléments nouveaux.<br /><br />Vingt-six pays sont impliqués dans les recherches sur terre, sur mer et dans les airs. Trois experts français du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) sont arrivés sur place.<br /><br />Les opérations se concentrent sur deux corridors: l’un au nord, une bande terrestre allant du Kazakhstan jusqu‘à la Thaïlande, l’autre au sud, au-dessus de l’océan Indien.<br /><br />Lors du point presse quotidien, le ministre malaisien des transports Hishammuddin Hussein a redit que son pays faisait tout son possible pour retrouver l’appareil. “Je comprends que pour les familles, chaque jour qui passe augmente l’angoisse”, a-t-il ajouté.<br /><br />La Malaisie est critiquée par la Chine qui estime que la publication d’informations contradictoires ces derniers jours n’a fait qu‘épaissir le mystère. Les deux tiers des passagers étaient chinois.<br /><br />Les enquêteurs passent au peigne fin le profil de toutes les personnes à bord, avec un intérêt particulier pour le pilote et le copilote. Car c’est peut-être du cockpit qu’a été désactivé de manière délibérée, le système de communication. Qui a fait quoi ? Et surtout pourquoi ? Y a-t-il eu la volonté de détourner l’avion ? Autant de questions toujours sans réponses.
