La destination universelle des biens est un devoir moral, ce qui ne le rend pas facultatif, la dignité de la personne humaine étant le fondement de la pensée de l'Église. <br />En économie, elle n’adhère pas à la vision marxiste de lutte des classes comme moteur des rapports sociaux, mais priorise néanmoins le travail sur le capital. Cela ne signifie pas que l'Église ignore les conflits sociaux : Léon XIII regrette ouvertement la loi Le Chapellier, qui interdit en France les corporations, les coalitions et donc également les syndicats et les manifestations. <br />Pour l'Église, l’entreprise n’est pas d’abord un lieu de propriété mais une communauté. Le client justifie l’existence de l’entreprise, mais quel est le rôle des parties prenantes de cette entreprise ? Quelle est la responsabilité sociale de l’entreprise ? <br />Qu’a changé la crise économique de ces dernières années dans la pensée de l'Église ?
