Alors que la réélection d’Abdelaziz Bouteflika à la tête de l’Algérie pour un quatrième mandat est presque acquise, le politologue Mohamed Chafik Mesbah met en garde contre le risque "d’implosion" après le 17 avril. <br /> <br />Âgé de 77 ans et victime en avril 2013 d'un AVC, qui a nécessité près de trois mois d'hospitalisation en France, le président sortant Abdelaziz Bouteflika, même s’il suscite de nombreux doutes quant à sa capacité à diriger le pays, est d’ores et déjà assuré d’une victoire à la Pyrrhus. Alors que l’abstention devrait atteindre des records le 17 avril, l'officier retraité de l’armée algérienne devenu politologue, Mohamed Chafik Mesbah*, estime que le scrutin pourrait déboucher sur une forte période d’instabilité politique, avec un risque de soulèvement populaire. Entretien.
