D'après les statistiques officielles, 250 enfants victimes de maltraitances ou de négligences meurent chaque année en France et en Allemagne. <br />Des mineurs pourtant souvent suivis par les services sociaux et ayant parfois fait l'objet de nombreux signalements. <br />Cette enquête des deux côtés du Rhin révèle un manque de moyens criant : un personnel surchargé et mal rémunéré, des services cloisonnés, une privatisation des organismes et un désinvestissement de l'Etat, malgré l'augmentation des situations à risque. <br />Comme si la protection des mineurs et la prévention des violences intrafamiliales n'étaient pas vraiment la priorité des services publics.
