Les ministres polonais et suédois des Affaires étrangères sont venus réaffirmer leur aide afin d’assurer une élection qu’ils jugent “cruciale” pour sortir de la crise. Des soldats ukrainiens ayant participé à la sécurité des scrutins en Irak ont été envoyés dans les régions orientales en vue du 25 mai.<br /><br />Confronté à un risque accru de partition venant de l’Est, Oleksandr Turchynov, le président ukrainien par intérim en a de nouveau appelé à ses populations : “je demande aux habitants des régions de Donetsk et Louhansk de faire leur devoir. Vous devez soutenir l’opération anti-terroriste et ainsi vaincre les terroristes et les séparatistes dans les régions de Donetsk et Louhansk.”<br /><br />Sur le terrain, la tension demeure très forte à neuf jour du scrutin présidentiel. Dans la région de Slaviansk, les insurgés pro-russes n’entendent pas baisser les armes. Bien au contraire, ils affirment qu’ils iront jusqu’au bout. Ils construisent même des points de contrôle sur certains axes décisifs.<br /><br />“Aujourd’hui, nous contrôlons un point stratégique sur la route principale entre Rostov et Kharkiv. Notre objectif, c’est de repousser une attaque des forces fidèles à la junte de Kiev. Nous resterons ici jusqu’au dernier. Nous construisons des bunkers”, explique cet homme qui se présente comme un séparatiste pro-russe.<br /><br />Un mois après le lancement de l’opération militaire de Kiev, les affrontements entre l’armée ukrainienne et les séparatistes armés se multiplient, mais la sécession progresse inexorablement.
