Jean-Claude Juncker peut être rassuré : sa candidature à la présidence de la Commission européenne est bien soutenue par Berlin. <br /><br />Critiquée par les médias allemands pour ne pas l’avoir clairement appuyé après la victoire des conservateurs aux européennes, la chancelière Merkel s’est rattrapée ce vendredi à Regensburg. “Le Parti populaire européen, dont le champion est Jean-Claude Juncker, est devenue la première force politique du parlement européen. Et dès lors, je vais mener toutes les discussions en gardant précisément à l’esprit que Jean-Claude Juncker devrait devenir président de la Commission européenne,” a-t-elle déclaré.<br /><br />Elle le défendra d’ailleurs début juin en Suède auprès de ses homologues suédois, britannique et néerlandais qui le jugent trop fédéraliste.<br /><br />Au parlement européen en tout cas, le candidat des socialistes, Martin Schulz, s’est rallié à la candidature de Jean-Claude Juncker. Guy Verhofstadt, candidat des libéraux s’est aussi déclaré prêt à rejoindre une grande coalition europhile.