La chirurgie ambulatoire est à l'ordre du jour : le gouvernement table sur son expansion pour réaliser une bonne partie des 10 milliards d'économies sur le secteur de la santé. Il a missionné sur ce thème une inspection conjointe des affaires sociales et des finances. Surtout des finances, d'ailleurs. <br /> <br />Économies attendues : entre 500 millions… et 5 milliards. L'estimation basse est peut-être optimiste. Tout dépend du courage des politiques pour restructurer à la hache le secteur de l'hospitalisation chirurgicale qui n'a pas été conçu pour ça, bâtiment organisation et personnel. Quand on voit le nombre de petits hôpitaux à faible activité que l'on n'ose pas fermer, alors qu'ils fonctionnent avec des lignes de garde composées exclusivement d'intérimaires grassement payés ... on peut en douter. <br /> <br />Si les inspecteurs des finances pourfendeurs d'hospitalisations de plus de 12 heures rêvaient d'un relais dans le monde médical, ils ont été exaucés : On entend beaucoup sur les ondes le professeur VONS, présidente de l'association française de chirurgie ambulatoire, pour qui bientôt les chirurgiens feront tout en ambulatoire. <br />Sauf les ringards, ça va de soi. <br />Tout en nuances. <br />La voici dans un interview sur Europe 1 avec Jean-François Lemoine à l'émission « pourquoi docteur ? ». <br /> <br />Extrait choisi, et commenté par l'Union des Chirurgiens de France.
