La pression monte entre la Russie et l’Ukraine. Les négociations sur le prix du gaz sont à l’arrêt. A Bruxelles, les deux parties se sont quittées sur un désaccord. Moscou est prêt à offrir un rabais équivalent au tarif appliqué à l’Union européenne. Insuffisant, rétorque l’Ukraine. Méfiant, son ministre de l’Energie, Yuri Prodan, réclame des garanties :<br /><br />“Oui, on connaît ce type de mécanisme. On pourrait très bien signer un accord de rabais aujourd’hui mais rien ne garantit que demain le gouvernement russe ne va pas l’annuler”.<br /><br />L’Ukraine réclame un nouveau contrat avec Gazprom. De son côté, Vladimir Poutine estime qu’un simple accord politique est suffisant.<br /><br />“Nos propositions sont celles de partenaires”, a déclaré le président russe. “Elles visent à soutenir l‘économie ukrainienne à un moment difficile, pour l’aider. Mais si nos propositions sont rejetées, alors nos relations vont évoluer vers une tout autre phase”.<br /><br />Gazprom a donné à Kiev jusqu‘à lundi pour rembourser sa dette gazière. Le commissaire européen à l’Energie va tenter d’arracher un compromis dans la semaine. Mais si aucun accord n’est trouvé, la Russie pourrait imposer un système de livraisons prépayées à l’Ukraine. Avec à la clé, de possibles ruptures d’approvisionnement, comme en 2006 et en 2009.
