Oscar Monod est retrouvé mort, écrasé par un train près du poste d'aiguillage d'une petite gare de province dans le sud de la France (le Lot ?). Ancienne grosse fortune de la région, après avoir investi judicieusement auprès d'une compagnie pétrolière, le vieux Monod avait commencé à décliner physiquement (devenant sourd) et moralement après la mort de sa femme. Obligé de retravailler, comme garde-barrière, afin d'élever sa famille, la mort du vieil homme passe logiquement pour un suicide, ou un accident, l'aiguilleur de bifurcation n'étant pas placé comme il aurait dû être. <br />La famille Monod est composée de trois jeunes et jolies filles : Simone l'aînée (Femi Benussi), assez hautaine, qui couche en secret avec le patron d'une boîte de nuit, Jules ; Rosalie, qui a épousé le premier venu, à savoir Léon, un type méprisant et malhonnête ; et enfin Colette, la cadette, douce d'apparence, et qui aime l'inspecteur de police local. <br />A la lecture du testament par le notaire, il apparaît qu'Oscar Monod avait en secret revendu ses actions, au bon moment, récoltant ainsi un million de francs placé sur un compte en banque. Cette coquette somme revient donc aux héritiers, c'est-à-dire nos trois charmantes demoiselles... et Jeannot. Mais qui est Jeannot ? Un garçon un peu simplet, que le vieux Monod avait adopté, et qu'il considérait comme son fils naturel, au point de le préférer à ses filles. Une clause du testament stipule que l'argent de l'héritage ne pourra être versé qu'à la majorité de Jeannot, et divisé en quatre parts égales. En attendant, les héritiers devront se contenter des intérêts dégagés par l'argent bloqué.