Faire aboutir les négociations de paix avec les guérillas, tel est l’engagement sur lequel a été réélu Juan Manuel Santos. Le chef de l’Etat sortant a obtenu près de 51 % des voix au second tour de la présidentielle face à un adversaire conservateur, Oscar Ivan Zuluaga, opposé aux pourparlers avec les groupes armés. Candidat de centre-droit, Juan Manuel Santos a bénéficié du soutien de la gauche.<br /><br />“Le message d’aujourd’hui s’adresse aussi aux FARC et à l’ELN”, a t-il déclaré, “et le message est clair, c’est la fin de cinquante années de violences dans notre pays”.<br /><br />Le gouvernement colombien vient d’ouvrir officiellement un processus de paix avec l’ELN, l’Armée de libération nationale, la deuxième guérilla du pays, après les Farc. Elle compte environ 2 500 combattants selon les autorités, contre 8 000 pour les Forces armées révolutionnaires de Colombie.<br /><br />Malgré la réélection du chef de l’Etat, le scepticisme reste très fort parmi la population. Les pourparlers menés à Cuba avec les Farc
