Malgré une croissance économique de 6,7% au premier tirmestre dûe en partie c’est vrai à la hausse de la TVA le 1er avril dernier, le gouvernement japonais de Shinzo Abe veut donner à la croissance de l’activité les moyens de tenir un rythme soutenu. <br /><br />Le premier ministre a ainsi révélé les mesures qui vont lui permettre de mener à bien son programme de revitalisation économique : c’est la troisième flèche des “abenomics” son programme économique. <br /><br />“Augmenter les revenus des entreprises contribuera à augmenter les offres d’emplois et augmenter les salaires, a notamment déclaré Shinzo Abe. <br /><br />L’impôt moyen sur les sociétés va diminuer et passer de 36% à moins de 30% en moyenne. Alors qu’il est de 33% en France et de 22% au Royaume Uni. <br /><br />A cette baisse fiscale pour les entreprises, le gouvernement japonais va aussi probablement accepter l’installation temporaire d’un peu plus de travailleurs étrangers. <br /><br />Si les investissements des entreprises japonaises sont en hausse de 7,6% sur les trois premiers mois de l’année, les investissements directs étrangers n‘évoluent guère depuis 5-6 ans et se situent à un niveau bien inférieur à celui enregistré à Singapour. <br /><br />Pour prolonger et accélérer l’embellie économique du pays, Shinzo Abe promet également d’aider les femmes à rester sur le marché du travail. Cette volonté suppose l’amélioration de certains secteurs comme l’accueil et la garde des enfants. A ce sujet, aucune solution d’envergure n’a été annoncée. <br /><br />Le premier ministre japonais s’est félicité des progrès économiques accomplis grâce aux deux premières flèches de sa politique. La troisième doit servir à entretenir ce cercle vertueux de hausse de l’activité, des revenus et de la consommation.