Un démarrage à la main, un moteur à étoile, un bi-plan… nous sommes à La Ferté-Alais au sud de Paris. Un aérodrome de légende pour des avions qui ne le sont pas moins. <br /><br />Jean-Baptiste Salis qui était pilote et instructeur pendant la première guerre mondiale s’est toujours intéressé à la préservation des avions. Son fils a pris sa suite et aujourd’hui c’est son petit-fils qui est aux commandes. <br /><br />Baptiste Salis : “Ici on a tout le poids de l’histoire. Avec des machines qui sont parfois plus performantes qu’on pourrait le penser. Et puis il y a toute cette émotion qui peut transpirer par rapport à l’histoire de l’avion.”<br /><br />Le hangar avec des avions qui sont tous en état de voler, est un véritable musée. Parallèlement à cet engouement pour les ailes anciennes, la famille Salis s’est aussi spécialisée dans les avions pour les besoins du cinéma. <br /><br />Baptiste Salis : “Depuis toujours nous avons travaillé avec le cinéma avec par exemple derrière moi l’avion qui a été utilisé dans L’as des as avec Jean-Paul Belmondo. Pour les besoins du film il fallait un avion un peu puissant donc on a une silhouette ancienne avec un moteur moderne.”<br /><br />Gaelle Damico est une des rares femmes sur l’aérodrome. Elle possède un Stampe SV4 de 1946, à l’origine un avion école. <br /><br />Gaelle Damico : “Ce sont des avions très légers et aux commande c’est impressionnant quand on vient de machines modernes. Cela se pilote avec deux doigts, il faut être très souple.”<br /><br />On peut voir voler ces avions, surtout l‘été quand il fait beau et lors de meeting comme “le temps des hélices” organisé chaque année pour la Pentecôte par l’amicale Jean-Baptiste Salis.
