Au travers de la promulgation progressive depuis 1985 de textes législatifs et contractuels, la VAE est devenue progressivement une pratique sociale reconnue. La loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002, véritable point d’orgue de ce mouvement, en fait une voie de qualification et de formation à part entière. On reconnaît enfin officiellement que ce qui compte, ce ne sont pas les lieux, les circonstances et les méthodes d’apprentissage, mais les savoirs effectivement appris par les individus et dont ils peuvent apporter la preuve de leur maîtrise. <br />Dans la suite du « jeudi de l’AFREF » du 24 janvier 2013, centré sur le fonctionnement du dispositif, la séance du 19 juin 2014 sera consacrée à « l’après VAE » : <br />Après douze années d’existence de ce dispositif quels en sont les effets majeurs : <br />La VAE a-t-elle été pour les bénéficiaires une fin limitée à l’acquisition d’une certification ou davantage un tremplin vers de mobilité ou une reprise d’études ? A-t-elle favorisé une reconnaissance professionnelle et sociale des personnes ? A-t-elle contribué à améliorer la compétitivité des entreprises ? <br />Au final, se poser ces questions c’est aussi s’interroger sur les enjeux du dispositif : à qui bénéficie-t-il, aux personnes, aux entreprises, aux organisations de travail…. ?
