Imran Khan a quitté les discussions entamées avec le gouvernement ce jeudi. Une condition à leur reprise : Nawaz Sharif doit démissionner de son poste de Premier ministre.<br /><br />Il réitère là le point de départ de la fronde qu’il mène depuis près d’une semaine aux côtés du religieux Tahir ul-Qadri, et de 2 000 manifestants qui occupent les abords du Parlement, accusant Nawaz Sharif de fraudes électorales en mai 2013.<br /><br />Face à un Premier ministre incapable de gérer cette crise et à une opposition qui semble trop faible pour prendre le pouvoir, ce conflit pourrait bien faire le jeu de l’armée dans un pays où les coups d‘État ne sont pas rares.