Des partisans de la livraison de deux navires français Mistral à la Russie et des opposants à la concrétisation de ce marché ont manifesté dimanche à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), la ville qui accueille les chantiers navals en charge de leur construction.<br /><br />Mercredi, le président français François Hollande a annoncé la suspension de la livraison du premier de ces porte-hélicoptères de guerre, le Vladivostok, à la Russie en raison de la situation en Ukraine. Il a ensuite précisé que le contrat n‘était ni rompu, ni suspendu, que la suite dépendrait de l‘évolution du conflit et qu’il prendrait une décision fin octobre.<br /><br />Sur place, les salariés et des élus craignent les conséquences d’une annulation de la commande sur l’emploi – 300 postes seraient en jeu – et, plus généralement, sur l’activité économique dans la région.<br />Tandis que d’autres mettent en avant des questions morales et dénoncent l‘éventuelle livraison de “navires d’invasion” à la Russie de Vladimir Poutine…
