En contrepartie, les charges patronales portant sur ces salariés sont réduites de 0,75 %. Le gouvernement et le patronat ont signé hier un accord controversé avec l’UGT, la deuxième confédération syndicale du pays.<br /><br />“C’est insignifiant pour nombre de Portugais, passer de 485 à 505 euros… C’est peu, mais c’est un signal, maintenant c’est à l‘économie, aux agents économiques, de prendre les mesures nécessaires”, affirme Carlos Silva, de l’UGT.<br /><br />Mais pour le responsable de la principale confédération syndicale portugaise, la CGTP, l’accord arrive trop tard. “Il est insuffisant. Le salaire national minimum est, à l’heure actuelle, une monnaie d‘échange pour les patrons qui sont encore les bénéficiaires de l‘État”, estime Arménio Carlos.<br /><br />La dernière hausse, en janvier 2011, était de 10 euros, à 485 euros. Pourtant selon un accord signé en 2006, il aurait dû passer à 500 euros. C‘était sans compter sur la crise économique. Lisbonne a échappé à la banqueroute, mais pour obtenir une aide fina
