Amy Whinehouse ou encore Michael Jackson y ont eu droit : Julian Assange a aussi reçu les honneurs d'un hologramme, mais de son vivant. Dimanche 28 septembre, il était l'invité du Nantucket Project, une conférence se déroulant chaque année aux États-Unis, dans le Massachusetts et interviewé depuis Londres et l'ambassade d'Équateur où il est cantonné depuis juin 2012. <br /> <br />Une entrevue très spéciale donc, menée par le réalisateur Eugene Jarecki, bien présent lui, alors que le "double" de Julian Assange se tenait à ses côtés. Le duo a même tenté un "high-five" maladroit malgré les 5000 kilomètres d'écart : une séquence à revoir, traduite, dans notre vidéo ci-dessus. <br /> <br />Le fondateur de WikiLeaks a évoqué ses chevaux de bataille habituels et notamment l'emprise de Google sur la vie privée des internautes : "Google collecte un maximum d'informations sur le monde, les range, les classe et tente d'anticiper sur les centres d'intérêt des gens pour s'en servir à des fins publicitaires", a-t-il déclaré. "C'est exactement <a class="link" rel="nofollow" target="_blank" href="http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/31/espionnage-nsa-internautes-preferent-en-rire_n_4180618.html" target="_hplink">ce que fait la NSA</a>." <br /> <br />Une attaque lancée tout sauf au hasard, puisque Julian Assange présentait son livre <a class="link" rel="nofollow" target="_blank" href="http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2014/09/19/wikileaks-versus-google-assange-a-encore-choses-a-dire-a-schmidt-254885" target="_hplink">"Quand Google a rencontré Wikileaks"</a>, basé sur une entrevue datant de 2011 avec le président de la firme californienne, Eric Schmidt.