L’ancien Premier ministre de centre-droit Boïko Borissov est arrivé en tête du scrutin d’hier, le deuxième en 18 mois, mais il doit former une coalition.<br /><br />Une tâche ardue et incertaine. D’après le dépouillement de 97 % des suffrages annoncé ce matin, son parti Gerb obtient 32,66% des voix ce qui lui donnerait 85 élus au Parlement, où la majorité absolue est de 121 sièges.<br /><br />Il manque donc au moins trente sièges pour créer une coalition viable, mais Borissov n’entend pas se rapprocher des deux autres grandes formations.<br /><br />Les socialistes ont recueilli 15,43 % des voix et une quarantaine de sièges, et sont talonnés par le parti de la minorité turque MDL, qui empocherait 39 sièges.<br /><br />Borissov tente de séduire les petits partis, mais faute de coalition, Borissov a martelé qu’il y aura “de nouvelles élections en Bulgarie” sur fond de crise économique, de pauvreté et de corruption galopante.<br /><br />Dernière option, un gouvernement d’experts que ne dirigerait pas Borissov, mais quelqu’il soit, ce cabinet sera confronté à d‘énormes défis.