A mon avis une des plus belles chansons écrites par Cabrel ces dernières années (elle a donné son nom à un album en 1999) Sur un accompagnement au piano lancinant, les paroles dépeignent à merveille l'atmosphère d'une ville balnéaire et la mélancolie qui s'en dégage en hiver <br />Une chanson que son confrère Souchon lui-même apprécie comme on a pu le constater dans une de ses interviews (pour l'album "au ras des paquerettes" <br /> <br />C'est le silence <br />Qui se remarque le plus <br />Les volets roulants tous descendus <br />De l'herbe ancienne <br />Dans les bacs à fleurs <br />Sur les balcons <br />On doit être hors-saison <br /> <br />[Refrain] : <br />La mer quand même <br />Dans ses rouleaux continue <br />Son même thème <br />Sa chanson vide et têtue <br />Pour quelques ombres perdues <br />Sous des capuchons <br />On doit être hors-saison <br /> <br />Le vent transperce <br />Ces trop longues avenues <br />Quelqu'un cherche une adresse inconnue <br />Et le courrier déborde <br />Au seuil des pavillons <br />On doit être hors-saison <br /> <br />Une ville se fâne <br />Dans les brouillards salés <br />La colère océane est trop près <br />Les tourments la condamnent <br />Aux écrans de fumée <br />Personne ne s'éloigne du quai <br /> <br />On pourrait tout prendre <br />Les murs, les jardins, les rues <br />On pourrait mettre <br />Aux boîtes aux lettres nos prénoms dessus <br />Ou bien peut-être un jour <br />Les gens reviendront <br />On doit être hors-saison <br /> <br />[Refrain] <br /> <br />Une ville se fâne <br />Dans les brouillards salés <br />La colère océane est trop près <br />Les tourments la condamnent <br />Aux écrans de fumée <br />Personne ne s'éloigne du quai
