Une des chansons les plus émouvantes de Sylvie Vartan. Adaptation perso, pour la partition, me contacter par mail : pascal.mencarelli@gmail.com <br /> <br />Que la maison me parait vide <br />Sans son désordre et sans sa voix <br />Ça me semble encore impossible <br />Pourtant il y a deux ans déjà <br /> <br />Ma mère a rangé tous ses livres <br />Et ses outils de jardinier <br />Tous ces objets qu´il faisait vivre <br />Qui eux aussi vont s´ennuyer <br /> <br />Il ne parlait pas de la guerre <br />Pourtant mon héros c´était lui <br />J´étais si fière qu´il soit mon père <br />Fière de m´appeler comme lui <br /> <br />Ses colères étaient des tempêtes <br />Lorsque j´avais désobéi <br />Et puis il pleurait en cachette <br />Parce que j´avais un premier prix <br /> <br />C´était plus que de la tendresse <br />Qu´il avait pour tous nos rosiers <br />Il peignait avec maladresse <br />C´était toujours moi qui posais <br /> <br />Je sais bien que je lui ressemble <br />Je suis têtue comme il l´était <br />J´ai ses yeux et ses côtés tendres <br />Et j´aime tout ce qu´il aimait <br /> <br />C´était mon ami et mon frère <br />Et tous mes souvenirs d´enfant <br />C´était mon ami et mon père <br />Et il me manque bien souvent