Le président cubain s’est dit prêt à n‘écarter aucun sujet dans le cadre du dialogue avec Washington.<br />Mercredi, les chefs d‘État américain et cubain avaient fait l’annonce historique d’une volonté mutuelle de normaliser les relations diplomatiques entre leurs deux pays après plus de 50 ans de brouille.<br /><br />“De la même manière que nous n’avons jamais exigé que les Etats-Unis changent leur système politique, nous allons exiger le respect du nôtre. Nous n’ignorons pas les critiques virulentes que le président Obama a dû endurer en raison des forces qui s’opposent<br />à la normalisation des relations avec Cuba”, affirme Raul Castro.<br /><br />Le leader cubain a également rappelé que “l’essentiel, la fin de l’embargo économique, commercial et financier contre Cuba, restait à régler”.<br /><br />Ce rapprochement avec Washington n’est pas du tout du goût des exilés cubains dans la région de Miami à quelques kilomètres des côtes de l‘île communiste.<br /><br />Pour ces quelques deux cents personnes présentes à la manifestation, Barack Obama est “un traître” : “je pense que ce qui se passe, c’est rien de moins qu’une capitulation de cette administration pour éviter que la démocratie n’atteigne Cuba. C’est faire des concessions à une dictature qui n’est pas prête à faire des changements”, dénonce une journaliste, fer de lance de la lutte contre les Castro.<br /><br />Pour les représentants de la dissidence cubaine, le régime doit faire “un geste significatif sur les droits de l’homme”.
