<p>Un tribunal argentin a reconnu dimanche le droit de vivre en liberté à une femelle orang-outan, vivant au zoo de Buenos Aires depuis vingt ans, en considérant l'animal comme <i>« une personne non humaine »</i>, une première mondiale.</p><br /><p>La chambre de cassation pénale de la capitale a décidé d'appliquer à l'animal une ordonnance d'Habeas Corpus, c'est à dire le droit de ne pas être emprisonné sans jugement. Même s'il ne s'agit pas d'un être humain, il a été considéré que le primate pouvait avoir des sentiments et le droit à une plus grande liberté. C'est l'sssociation de fonctionnaires et avocats pour les droits des animaux (AFADA) qui avait saisi le tribunal pour demander sa libération.</p><br /><p>Les conséquences immédiates du jugement n'étaient pas encore connues lundi, mais les experts estiment que l'animal ne connaît pas son habitat naturel et ne pourrait pas y survivre.</p>