Descendant d’une famille royale (King Shaka Zulu). et d’un père chanteur (au sein du <br />groupe Ladysmith Black Mambazo),« Ras Dumisani » est né et a grandi à Durban, <br />dans la province du Kwazulu Natal, en Afrique du Sud, en 1962. C’est là, que dès son <br />plus jeune âge, il chante dans les fameuses chorales Gospel Sud Africaines. S’ajoutera <br />précocement la pratique des percussions, par laquelle il intègre très vite divers <br />formations Jazz issues de ce terroir fertile. <br />Ras Dumisani se destine pourtant d’abord à une carrière de footballeur. Il joue sous <br />contrat dans les équipes de championnat national, avant de choisir définitivement la voie <br />de la Musique, et plus particulièrement celle du Reggae. Il rejoint dans un premier <br />temps le groupe « Oneness, Love and Music », puis décide de former son propre <br />groupe : « Afrikaya ». Les opportunités étant limitées à Durban, il rejoint <br />Johannesburg. Mais, dans une afrique du sud marquée par l’Apartheid, les <br />producteurs locaux ne sont pas prêts pour le rythme et l’engagement politique de ses <br />textes, et de sa musique. Déterminé, débute alors un long périple. Sa passion pour la <br />musique, ajoutée à sa volonté d’échanger ses idéaux rastafariens, l’emmènent en <br />Angleterre, Hollande, Allemagne, Portugal,…, et enfin, en France. C’est à Paris, en 1992, <br />que Ras Dumisani trouve une maison de disque (Sony – BMG) qui signera sans hésitation <br />son premier album, «Zululand Reggae », sur lequel apparaissent Mikey Dread et <br />Dennis Bovell (bassiste de Linton Kwesi Johnson et d’Alpha Blondy). <br />Après une apparition remarquée au Midem, Ras Dumisani sort son deuxième album, « <br />Mister Music », toujours accompagné par son groupe « Afrikaya » et mixé par Dennis <br />Bovell. Enregistré entre Paris, Londres et Kingston, où Ras Dumisani a choisi le mythique <br />Studio Tuff Gong de Bob Marley, son troisième album « Call on me » s’orne de <br />quelques vieilles connaissances jamaïcaines telles que Mac Dermot, Rohan Dwyer, <br />Carlos Allwood et Gary Sutherland. Il s’y fait accompagner par quelques-uns de ses <br />amis : Leroy ‘Horsemouth’ Wallace à la batterie, Johnny Dizzy Moore à la <br />trompette, Dean Frazer au saxophone, les percussions de Count Ossie Junior et des <br />Mystics Revelations of Rastafari, de jeunes deejays comme Alpancho et de plus <br />anciens comme Prince Jazzbo. Il poursuit l’enregistrement à Paris, au studio Chauve <br />Souris, avec Joe Etti, puis retrouve Dennis Bovell et Mad Professor au Studio Ariwa, à <br />Londres. A toute cette activité créative, s’ajoute plusieurs tournées dans le Monde aux <br />côtés des plus grandes Stars du genre, dont une de 42 dates avec Alpha BLONDY.
