Eugène de Kock, surnommé le “tueur numéro 1” de l’apartheid, a recouvré la liberté ce vendredi après 20 ans de prison. Il avait été condamné en 1996 à deux peines de perpétuité et 212 ans de prison pour 89 crimes et délits lorsqu’il était à la tête d’une unité de la police du régime raciste.<br /><br /> Selon le ministre de la Justice, Michael Masutha, la décision de lui accorder la liberté conditionnelle a été prise “dans l’intérêt de la réconciliation”.<br /><br /> Une décision qui ne fait pas l’unanimité.<br /><br /> “La justice est corrompue à partir du sommet, dénonçait Agripa Ndlovu un résident. Et bien que nous estimions qu’elle a tort de le libérer, parce qu’il a tué des gens et que d’autres ont disparu, il n’y a rien que nous puissions faire”. <br /><br /> “À un certain point, nous devons nous pardonner l’un l’autre, soulignait de son côté Joseph Dlamini, un autre résident. Mais comment accorder un pardon ?Car chaque camp a tué. Certains de nos frères noirs ont tué beaucoup de Blancs et les Blancs ont tué aussi. Mai
