Marina Litvinenko, veuve de l’ancien espion russe empoisonné au polonium en 2006, continue sa lutte acharnée pour la vérité. Elle s’est rendue à une nouvelle audience de l’enquête publique qui se tient à huit clos à Londres. <br />Une enquête publique qui permet d’entendre des membres des services secrets, d’examiner des documents confidentiels et de mettre le doigt sur la responsabilité de Moscou. <br /><br /> Trois semaines avant sa mort, Litvinenko avait bu un thé au Millenium Hotel de Londres, avec deux autres ex-agents russes, Andreï Lougovoï, aujourd’hui député, et l’homme d’affaires Dmitri Kovtoun. Le polonium-210, une substance radioactive extrêmement toxique et quasiment indétectable, se trouvait dans le thé. <br /><br /> Dans une lettre dictée sur son lit de mort, Litvinenko a accusé le président Vladimir Poutine d’avoir commandité son meurtre. La semaine dernière, on a appris que l’agence de sécurité américaine (NSA) aurait intercepté des communications entre les personnes soupçonnées d‘être impliqu