La Grèce répond aux appels du pied de la Russie et déclare ne pas envisager d’aide financière de ce côté-là.<br /><br /> Alexis Tsipras, le chef du gouvernement grec, en visite à Chypre a dit qu’il n’envisageait rien d’autre, répondant à une question sur la proposition la semaine dernière du ministre russe des Finances d’accorder une aide financière à Athènes. <br /><br /> Fort du soutien de Barack Obama dans la défense d’un assouplissement de la dette grecque, Tsipras a appelé à la fin de la supervision de son pays par la “Troïka” :<br />“Ce développement mature et nécessaire, s’il se fait, sera un bon départ, une étape institutionnelle significative, pas seulement pour la Grèce et Chypre mais aussi pour toute l’Europe”.<br /><br /> Le mécanisme de la Troïka n’a “pas de statut institutionnel légal au niveau européen”, a encore ajouté Alexis Tsipras, qui est attendu en Italie mardi et en France mercredi. Son ministre des Finances est, lui, déjà en pleine opération séduction chez les partenaires européens.
