Le roi de Jordanie était en visite chez son allié américain lorsqu’il a appris l’odieuse nouvelle. Le jeune pilote de 26 ans, assassiné il y a un mois par Etat islamique, était membre d’une grande tribu qui est l’un des soutiens principaux de la monarchie. Mais face aux critiques de plus en plus fortes, le roi Abdallah a appelé à l’unité : “Le devoir de toutes les femmes et hommes de notre pays est de faire face aux difficultés et aux problèmes qui vont nous rendre plus forts, plus unis.”<br /><br /> L’unité réclamée, requise, car l’intervention de la Jordanie en Syrie après ce drame, est encore plus contestée. Devant le siège de la puissante tribu Karak, à laquelle appartient le pilote, des centaines de personnes se sont rassemblées, entre tristesse et colère. <br /><br /> “Tout ça n’a pas de sens, dit Abdallah Dahamsha un des manifestants, nous n’avons aucun intérêt dans cette histoire, qu’est ce qu’on fait en Syrie ? C’est ça, ils veulent jeter nos enfants en Syrie, c’est pas nos affaires !” <br /><br /> Se