À l’issue de négociations qualifiées de laborieuses, les ministres des Finances de la zone euro ont accordé hier soir à la Grèce une extension de quatre mois de leur aide financière. Et ce, en échange de strictes conditions. Athènes s’est notamment engagé à ne pas annoncer de nouvelles mesures de manière unilatérale et à respecter ses promesses de rembourser ses créanciers.<br /><br /> “Personne ne va nous demander d’imposer à notre économie et à notre société des mesures avec lesquelles nous ne sommes pas d’accord et c’est la beauté de cet accord, a indiqué le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis.<br /><br /> Le ministre conservateur allemand, qui ne cachait plus son exaspération croissante envers le nouveau gouvernement grec de gauche radicale, a indiqué que “les Grecs auraient sans doute du mal à expliquer l’accord à leurs électeurs”.<br /><br /> “Tant que le programme pour la Grèce ne sera pas mené à bien, il n’y aura aucune aide financière”, a ajouté Wolfgang Schäuble. .<br /><br /> L’accord écarte le risque de v