De l’avenue Bourguiba à Tunis, un seul cri s‘élève : non au terrorisme. Voilà ce que sont venus dire ces Tunisiens, soutenus par plusieurs partis politiques. Mardi, des islamistes avaient attaqué un poste de contrôle dans le centre-ouest de la Tunisie, tuant quatre soldats. <br /><br /> “Une condamnation n’est pas suffisante, mais ça exprime notre refus de ce phénomène et notre union, dit Basma Khalfaoui, la veuve de Chokri Belaid, l’avocat et homme politique assassiné il y a juste deux ans. Il faut que le gouvernement prenne d’autres mesures, particulièrement le ministre de l’Intérieur et le chef du gouvernement.” <br /><br /> Après la chute de Ben Ali, la Tunisie a vu apparaître des groupes islamistes, qu’elle combat depuis dans les montagnes proches de l’Algérie. Plus de 3.000 Tunisiens sont aussi partis combattre en Syrie et en Irak.