Hier soir, le chef emprisonné du PKK, Abdullah Öcalan, a appelé son mouvement à déposer les armes dans une lettre lue par le HDP, le Parti du peuple démocratique, en présence du vice-Premier ministre turc. <br />Ce dernier, Yalçin Akdogan, a souhaité que le PKK organise un congrès extraordinaire sur son désarmement au printemps. <br /><br /> Le HDP a fait la navette entre la prison où Abdullah Öcalan est enfermé à vie et les chefs militaires du PKK avant de rendre public cet appel. <br /><br /> Ankara, qui a toujours considéré le PKK comme un groupe terroriste, se réjouit aujourd’hui de cette avancée. <br /><br /> Dans les rues de Dyiarbakir, ville en majorité kurde, de plus de 850 000 habitants dans le sud-est du pays, on accueille avec joie l’appel au désarmement du PKK : <br /><br /> “Nous sommes heureux de ce discours. Le désarmement est un plus à ce stade. Le bain de sang dure depuis plus de 30 ans. Assez, c’est assez, les gens veulent la paix.”<br /><br /> “Je crois que les deux parties sont sincères, j’espère qu’ils laissront tomb
