La Russie s’assure du soutien du Kazakhstan et du Bélarus. C’est à Astana que Vladimir Poutine a rencontré ses homologues Noursoultan Nazarbaïev et Alexandre Loukachenko. Ils ont évoqué les difficultés économiques qu’ils traversent à cause de la chute du cours du brut, de la guerre en Ukraine et des sanctions économiques américaines et européennes à l‘égard de Moscou. <br /><br /> Une union monétaire a été envisagée pour soulager leurs économies, mais il faudrait plus d’une dizaine d’années pour parvenir à introduire une monnaie commune, selon Grigory Marchenko, ancien dirigeant de la banque centrale du Kazakhstan. <br /><br /> Concernant les sanctions, l’Union européenne vient de conditionner leur levée au respect des accords de Minsk par Moscou, mais Vladimir Poutine renvoie la balle aux autorités de Kiev : <br /><br /> “Nous avons discuté de la situation en Ukraine. Grâce à l’accord de Minsk du 12 février, une possibilité de désescalade du conflit est apparue. Nous espérons que les autorités de Kiev suivront les
