Conférence donnée par Florence Weber lors du colloque: "santé mentale, société, cognition" <br />Avec le soutien de la Chaire CNSA handicap psychique et décision pour autrui (ENS-EHESP), la CNSA, l’UNAFAM, La DREES, la Maison des Sciences Sociales du Handicap , le Centre Maurice Halbwachs, le CIRPHLES et le Labex TRANSFERS <br /> <br />Etudier la décision comme un processus collectif, collégial ou conflictuel, permet de sortir du paradoxe que pose au droit et aux pratiques l’altération des facultés mentales médicalement constatée : comment concilier la nécessaire protection juridique et sociale et l’autonomie individuelle ? Les décisions prises « pour » une personne décrite comme souffrant de déficiences cognitives ou psychiques sont alors reliées à la perception des dangers que courent cette personne elle-même, son entourage proche et des tiers. Selon ses compétences professionnelles, familiales ou patientiques, chaque personne impliquée dans une décision perçoit différemment ces dangers.
