“Quittez Delhi”, affichait en Une la semaine dernière le quotidien indien The Indian Express.<br />Alors que la capitale indienne est devenue tristement célèbre en dérobant à Pékin sa première place de ville la plus polluée du monde, le gouvernement lance un nouvel indice de qualité de l’air.<br /><br /> Selon un classement de l’Organisation mondiale de la santé, Delhi affiche le plus haut degré de concentration en “PM2.5”. Ces particules, qui ne mesurent que 2.5 microns, sont particulièrement nocives.<br /><br /> Elles s’infiltrent en effet plus facilement dans les systèmes respiratoires, et accroissent les risques de bronchites chroniques, de cancers du poumon, ou de maladie cardiaque.<br /><br /> “On constate une hausse du nombre de pathologies, observe Dr Pankaj Sya, médecin spécialiste des maladies pulmonaires, qui ajoute avoir plus de difficultés à stabiliser les patients affectés.<br /><br /> Installé dans 10 grandes villes dont New Delhi, le nouvel indice de la qualité de l’air devrait s‘étendre à une cinquantaine d’autre
