C’est la plus grosse fusion de l’année tous secteurs confondus. Le groupe pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a décidé de piocher dans sa grosse tirelire pour acheter le troisième groupe d‘énergie britannique BG Group. <br />Montant de l’offre d’achat (amicale) : plus de 64 milliards d’euros. Cette opération représente la première méga-fusion dans les secteurs pétrolier et gazier depuis des années. <br />Si Shell a décidé de payer le prix fort c’est tout d’abord pour se mettre à l’abri d’une contre offre de l’américain Exxon Mobil qui reste la première capitalisation boursière du secteur dans le monde. Et deuxièmement pour réduire l‘écart avec Exxon. <br /><br /> Shell affirmait mercredi que le rapprochement avec BG lui permettrait d’augmenter ses réserves prouvées<br />de pétrole et de gaz de 25%.<br /><br /> La nouvelle entité devrait s’adjuger 18% de la production totale de GNL, le gaz naturel liquéfié. <br />Pour un certain nombre d’analystes, le monde évolue de plus en plus vers des carburants plus propres et