Des funérailles dans la salle des pas perdus du Congrès…<br />Le décès de l‘écrivain et journaliste Eduardo Galeano est un événement national en Uruguay. Et pas seulement.<br />La mémoire de cet icône de la gauche latino-américaine a été saluée par des militants, intellectuels, et dirigeants du monde entier.<br />Les Urugayens ont quant à eux rendu ce mercredi un dernier hommage à l‘écrivain de 74 ans emporté par un cancer.<br /><br /> “Il a été un fervent porte-parole de la réalité cruelle de notre très hétéroclite Amérique latine, a déclaré le président urugayen Tabare Vasquez. Il était un gladiateur portant la voix des plus humbles, de ceux qui n’ont sont sans voix.”<br /><br /> Cet adepte de la critique sociale était un autodidacte, il avait débuté sa carrière de journaliste à l‘âge de 14 ans dans un journal du Parti socialiste.<br /><br /> “Il a diffusé une image de l’Amérique latine qui était une caricature, dogmatique, profondément erronée, estime le prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa. Mais cela ne m’empêche pas
