C’est un scrutin qui pourrait peut-être marquer un tournant dans l’histoire politique de Chypre.<br /><br />Les 176.000 électeurs de la République turque autoproclamée de Chypre du Nord choisissent ce dimanche leur nouveau président dans un deuxième tour qui s’annonce serré.<br /><br />Le sortant, le nationaliste Dervis Eroglu, est talonné de près par Mustafa Akinci, un libéral qui propose de lutter contre la corruption et plaide pour un rapprochement avec la partie sud de l‘île.<br /><br />Chypre est coupée en deux depuis l’invasion en 1974 par la Turquie de son tiers nord. Cette partie est uniquement reconnue par Ankara qui contribue à son budget.<br /><br />Au sud de la ligne verte – la frontière -, se trouve la République de Chypre, entité internationalement reconnue de l‘île et membre de l’Union européenne. <br /><br />Son président, Nikos Anastasiades, s’est dit prêt en cas de changement de président au nord, à reprendre les discussions sur la réunification de Chypre, discussions gelées depuis le mois d’octobre dernier.<br /><br />¬Avec A