La fin d’une attente insupportable pour ces milliers de gens : La police a finalement ouvert le pont de Bzebiz séparant les provinces irakiennes d’Anbar et de Bagdad. Depuis 48 heures, des milliers de réfugiés ont ainsi traversé l’Euphrate, fuyant les combats à Ramadi. <br /><br /> Mais pour passer, il faut avoir un “parrain” à Bagdad, un moyen pour les autorités selon elles d‘éviter que des terroristes ne s’infiltrent dans la foule jusqu‘à la capitale irakienne.<br /><br /> “Nous avons beaucoup souffert, déclare un déplacé. Tout ce qui nous appartenait a été détruit, nos animaux tués. On ne sait pas ce qui est arrivé à nos familles”.<br /><br /> Cela faisait cinq jours que ces gens attendaient, sur une terre aride, sans aide. Cinq réfugiés sont morts de fatigue et de déshydratation.<br /><br /> 40.000 personnes ont quitté la province d’Anbar depuis vendredi.